Discours d' Alain Sandret, doyen du conseil municipal, le 4 avril 2014

Dimanche dernier s'est conclue, lors d'un scrutin serré (45 électeurs ont fait la différence) une très belle campagne électorale pour l'élection d'une nouvelle municipalité.

Les Noyalais ont tout d'abord eu le choix, le 23 Mars, entre 3 listes de 27 concitoyens. Les membres de chaque liste, chacun et chacune à son niveau, ont donné de leur temps et de leur argent pour des idées : bâtir un projet municipal pour les 6 prochaines années et le proposer à toute la population.

C'est une belle leçon de civisme en ces temps où les intérêts personnels prennent trop souvent le pas sur l'intérêt général.

Personnellement c'était la première fois que je me présentais à des élections et j'ai apprécié l' enthousiasme, le dynamisme et le "coeur" de toute une équipe. Je suppose qu'il en était de même pour les autres listes...

La campagne électorale fut passionnante et de haute tenue, évitant scrupuleusement toute attaque personnelle que ce soit dans les écrits comme sur les Blogs. Le débat fut très ouvert lors de réunions thématiques et publiques où chacun était amené à s'informer en toute liberté.

Les électeurs ont exprimé, en conscience, leur choix au premier tour. Pour le second tour, le 30 Mars, il fallait choisir entre deux listes, la troisième s'étant retirée sans donner publiquement de consigne de vote. Nous aurions apprécié que Monsieur le maire sortant en fasse autant...

Aujourd'hui, les élections sont passées. Tout le monde respecte le verdict des urnes. Il y a 27 élus dans ce conseil municipal et nous devons tous travailler de concert pour l'ensemble de la Commune. C'est ce que les Noyalais attendent de nous. Tout à l'heure, à l'issue d'un vote,(c'est la loi de la démocratie) il y aura une majorité et, non pas une opposition, mais une minorité. Dans la majorité comme dans la minorité il y a des talents et des compétences qui ne demandent qu'à s'exprimer. A nous de les rassembler pour le plus grand bénéfice de Noyal.

Pour conclure, je rappellerai ce qu' Albert Camus écrivait en 1951 dans "L'Homme révolté":

" L'Homme politique doit gouverner avec ouverture et modération. Il n'est pas bon de diviser le Peuple."

C'est ce que se disent les 1993 Noyalais qui se sont exprimés dimanche dernier se sentant " Tous ensemble pour Noyal-Pontivy" mais souhaitant "Le Bien-être et le bien-vivre à Noyal".

 Le 4 avril 2014.

 Alain Sandret.